Steven Asplund révèle son secret surprenant pour développer un cardio chez les lourds | UFC on ESPN 73Par Romain Tessier | Publié : Lundi 15 décembre 2025 09:15:45 60
Celui qui pesait autrefois plus de 235 kilos attribue son endurance exceptionnelle à des séances intenses sur vélo en sauna, combinées à une consommation assumée de marijuana avant l'effort. Pour ses débuts dans l'octogone lors de l'UFC on ESPN 73 [UFC Vegas 112], Steven Asplund a frappé fort, au sens propre comme au figuré. En s'imposant par TKO au deuxième round face à Sean Sharaf, le poids lourd a établi un nouveau record pour la division avec 170 frappes significatives dans un combat de trois rounds, se rapprochant même du record absolu de Daniel Cormier (181 frappes sur 5 rounds). Pourtant, en conférence de presse, le natif du Minnesota s'est montré étonnamment critique envers sa propre prestation, regrettant de ne pas avoir trouvé la finition dès la première reprise alors qu'il avait ébranlé son adversaire. L'histoire de Steven Asplund est celle d'une métamorphose physique spectaculaire. Pesant autrefois près de 236 kilos (520 livres), celui qui se décrit avec humour comme un ancien "gros bâtard" a conservé le moteur cardiovasculaire qui alimentait son corps massif, tout en gagnant en vitesse et en explosivité grâce à sa perte de poids. Interrogé sur le secret de son endurance inépuisable, il a livré une réponse peu conventionnelle : des séances de sprints sur vélo en sauna, couplées à la consommation de cannabis avant l'entraînement, une méthode qui semble porter ses fruits vu le rythme infernal imposé à Sharaf. Malgré cette performance dominante, "Concrete" garde les pieds sur terre. Il attribue une grande partie de son succès à son entourage, citant avec émotion son mentor Thomas Petersen et toute l'équipe de la Minnesota Top Team. Loin de vouloir brûler les étapes ou de jouer les provocateurs, Asplund prône le respect et l'humilité, préférant laisser l'UFC décider de son prochain défi plutôt que de lancer des appels provocateurs au micro, même s'il avoue avoir une longue liste de noms en tête. En attendant de connaître la suite de son parcours, qui s'annonce déjà prometteur avec une volonté d'être actif en 2026, Steven Asplund a conclu son intervention par une note plus légère. Le colosse a partagé son amour d'enfance pour le catch et John Cena, se remémorant avec tendresse un autographe offert par ses parents qui avait nourri ses rêves de gosse pendant une décennie. Une touche d'humanité qui contraste avec la violence qu'il venait de déchaîner dans la cage. Voir aussi les articles suivants : Fiche combat et prono Sean Sharaf vs. Steven Asplund
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