Frederik Dupras s'explique sur l'arrêt controversé de son combat au PFL et la perte de connaissance de son rival Publié : Mercredi 6 août 2025 12:27:22 94 Le combattant québécois revient sur sa victoire par soumission face à Nathan Kelly. Il clarifie sa perception des événements qui ont mené à un arrêt jugé tardif par beaucoup, provoquant une brève perte de connaissance de son adversaire. La victoire de Frederik Dupras sur Nathan Kelly au PFL Atlantic City a laissé une impression aussi dominante que controversée. Le combattant québécois l'a emporté par un étranglement, mais l'issue du combat a suscité le débat. L'arbitre, semblant mal positionné pour voir l'action, a tardé à intervenir après que Kelly a tapé, ce qui a conduit ce dernier à perdre connaissance momentanément. Suite au combat, lors d'une interview en coulisses, Frederik Dupras a livré sa version des faits. Il a expliqué qu'une expérience passée, devenue virale, l'avait conditionné. « Maintenant, je sais que lorsque j'ai une soumission, je ne lâche jamais jusqu'à ce que l'arbitre l'arrête », a-t-il confié. Cette politique personnelle explique pourquoi il a maintenu la pression malgré les signaux de son adversaire. Le vainqueur a précisé sa pensée au moment de l'action. « À un moment donné, j'ai su qu'il avait tapé, mais il n'a pas eu de réaction après ça. Je me suis dit 'ok, il a tapé, mais il essaie juste de s'en sortir, ou ?' Comme s'il me bluffait. Alors j'ai gardé la prise », a détaillé Dupras, ajoutant que l'arbitre était ensuite intervenu pour stopper le combat. Il a insisté sur un point crucial : « Je ne savais pas qu'il était inconscient ». Cette performance est une véritable rédemption pour le Canadien. Ses débuts au sein du PFL s'étaient soldés par une défaite par soumission contre Gabriel Braga. Il a toutefois tenu à rappeler le contexte de ce premier combat. « Je dois être clair, on m'a appelé avec un ou deux jours de préavis. Je n'étais pas préparé », a-t-il observé. Cette fois, la situation était radicalement différente. Un camp d'entraînement complet lui a permis d'arriver dans des conditions optimales. « Contre Kelly, j'étais préparé. C'est différent quand on est prêt », a-t-il affirmé. Confiant dans sa capacité à finaliser, il a résumé sa force avec une phrase sans équivoque : « Quand je tiens [une soumission], je sais que c'est 'Good Game' ». Débordant de confiance pour la suite, il a conclu avec une image puissante de sa détermination. « Je suis un animal, mon frère. Quand j'y vais, j'y vais. J'arrive ici comme un train. Je ne peux pas m'arrêter, je ne m'arrêterai pas ». Un avertissement clair pour le reste de la division des poids plumes. Voir aussi les articles suivants : |
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