Donn Davis réagit au départ de Pitbull et aux plaintes des combattants du Bellator Publié : Vendredi 17 janvier 2025 14:25:15 29
Suite au départ de Patricio Pitbull, le président du PFL, Donn Davis, s'exprime sur les raisons de cette libération et aborde les inquiétudes des combattants du Bellator concernant leur avenir au sein de l'organisation. La Professional Fighters League (PFL) traverse une période de changement significatif. Récemment, l'organisation a annoncé la libération de Patricio "Pitbull" Freire, ancien champion poids plume du Bellator. Cette décision, bien que marquante, reflète une politique du PFL visant à respecter les volontés de ses combattants. Après l'acquisition du Bellator par le PFL en 2023, de nombreux combattants de renom se sont retrouvés sous le giron de cette nouvelle organisation. Parmi eux, Patricio Pitbull, un des plus grands noms du Bellator, a rapidement exprimé son mécontentement vis-à-vis de la gestion du PFL. Donn Davis, fondateur et président du PFL, a récemment expliqué lors d’une interview avec MMA Fighting les raisons derrière cette libération. Selon lui, bien que le PFL souhaitait conserver Pitbull, ce dernier a demandé son départ à plusieurs reprises, indiquant qu’il ne voyait pas d’avenir dans cette organisation. "Total respect pour Pitbull," a déclaré Davis. "Personne n’a autant fait pour le Bellator que lui. Mais s’il ne veut pas être ici, nous n’allons pas le forcer." Cette libération met en lumière des tensions plus profondes entre le PFL et certains anciens combattants du Bellator. D'autres figures majeures comme Patchy Mix et Corey Anderson ont également critiqué la gestion du PFL, notamment le manque d’opportunités de combats. Davis a néanmoins défendu l’approche de son organisation, rappelant que la gestion de 250 combattants et l’organisation de 30 événements par an nécessitent des compromis. "Les combattants veulent plus de combats et plus d’argent, ce qui est naturel. Mais mon rôle est de gérer ces attentes tout en assurant le succès global du PFL," a-t-il déclaré. Malgré ces critiques, le PFL maintient une philosophie claire : offrir des opportunités aux combattants qui souhaitent réellement faire partie de l’organisation. Davis a insisté sur le fait que le PFL n’a pas pour vocation de retenir des combattants contre leur gré. "Ce n’est pas un camp de prisonniers, c’est un camp d’opportunités," a-t-il ajouté. "Si un combattant pense qu’il peut faire mieux ailleurs, cela ne nous aide pas de le retenir ici." Davis reste optimiste quant à l’avenir des anciens combattants du Bellator sous la bannière du PFL. Il espère que la majorité d’entre eux resteront et trouveront satisfaction, tout en acceptant la possibilité que d'autres puissent partir. |
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