Dan Hooker cherche le défi ultime pour son retour à l'UFC et expose sa stratégie pour la catégorie des poids légers

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Pour son retour dans l'octogone de l'UFC, Dan Hooker n'a qu'une seule idée en tête : obtenir le combat le plus difficile possible. Le poids léger néo-zélandais a clairement affiché ses ambitions via une série de publications, ciblant Arman Tsarukyan et Charles Oliveira pour la carte en pay-per-view du mois de novembre. Sa stratégie est limpide, il veut se mesurer à l'élite pour prouver qu'il en fait toujours partie.

Dans une récente interview pour "Submission Radio", Hooker a détaillé son analyse de la situation actuelle dans la catégorie. "Je pense qu'ils vont organiser Holloway contre Oliveira et que Gaethje combattra pour le titre", a-t-il déclaré. "Cela laisse Arman sur la touche. Il est coincé à devoir me combattre, mon frère. Il doit m'affronter pour revenir dans la course et obtenir une chance pour le titre. C'est le combat que je veux, pas parce que c'est un c*n et que je le déteste, mais parce que je pense sincèrement que c'est le combat le plus difficile."

Lorsque la question d'un éventuel affrontement avec Paddy Pimblett a été soulevée, "The Hangman" a profité de l'occasion pour lancer une pique bien sentie, tout en expliquant sa préférence pour un adversaire du calibre de Tsarukyan. Pour lui, un duel contre le combattant anglais n'est tout simplement pas une option envisageable, en raison du niveau qu'il lui attribue.

Son raisonnement est purement psychologique et lié à sa propre performance. "Je ne pense pas que ce gars soit si bon", a affirmé Hooker à propos de Pimblett. "Et cela fait ressortir le meilleur de moi-même lorsque j'affronte un vrai bon combattant. Par exemple, quand on me donne quelqu'un que je pense pouvoir battre, ou quand je pense que quelqu'un est nul, alors je combats de manière nulle. Mon esprit se détend inconsciemment parce que je pense qu'ils sont nuls, et ensuite je fais n'importe quoi, et ils me battent."

Cette analyse introspective est la clé de sa motivation. La peur est son moteur. "Mais quand j'affronte un gars dont je pense qu'il pourrait me botter le derrière, mon subconscient se dit : 'Oh m****, on pourrait bien se faire démolir'. Alors je me réveille, et je finis par très bien combattre. Donc, je préfère simplement affronter le meilleur gars pour être sûr de bien performer."

Source : MMA Junkie