Comment une simple histoire de billets annulés a poussé Dan Hooker à repousser son retour dans l'octogone Publié : Mardi 29 juillet 2025 09:45:50 94 Suite à l'annulation de ses billets pour l'UFC 317, le Néo-Zélandais Dan Hooker exprime sa colère, dénonce le manque de considération de l'organisation et met sa carrière en pause forcée. Fiche combattant -> Dan Hooker Dan Hooker, vétéran des poids légers de l’UFC, a récemment exprimé un profond malaise vis-à-vis de l’organisation qu’il représente depuis plus de dix ans. Bien qu’il ait toujours été disponible pour combattre, Hooker affirme aujourd’hui vouloir donner la priorité à son bien-être et à sa carrière, après un épisode qu’il juge irrespectueux de la part de l’UFC. Alors qu’il envisageait un retour pour l’UFC à Perth le 28 septembre prochain, malgré une convalescence en cours après une opération de la main subie en mars, il a changé d’avis à la suite d’un incident survenu durant la semaine de l’UFC 317 . Présent à Las Vegas, il comptait assister au combat de son ami et coéquipier Kai Kara-France contre Alexandre Pantoja. Or, ses billets lui ont été retirés sans explication claire, ce qui a profondément déçu le Néo-Zélandais. Invité à participer à une activité promotionnelle programmée à 3h du matin, heure néo-zélandaise, Hooker a refusé, expliquant n’avoir “rien raté de majeur” et avoir simplement préféré dormir. Le lendemain, ses billets pour UFC 317 avaient été annulés. Pour lui, cela révèle un manque flagrant de considération : “Je me serais battu blessé. Mais quand on raye mon nom d’une liste après tout ce que j’ai donné à cette entreprise… C’est non.” Cette situation a poussé Hooker à revoir ses priorités. Il ne veut plus se précipiter pour sauver une carte, ni accepter un combat s’il n’est pas respecté. Il espère désormais figurer sur la carte à New York, traditionnellement prévue en novembre. Pour ce retour, il vise un adversaire redoutable : Arman Tsarukyan, actuel prétendant sérieux au titre des -70 kg détenu par Ilia Topuria. Mais Hooker impose ses conditions. Il refuse de faire cinq rounds à moins d’être payé en conséquence. “Vingt mille dollars pour dix minutes de plus, c’est ridicule”, déclare-t-il, comparant l’écart de salaire à celui d’un ouvrier payé double pour le double de travail, ce qui n’est pas le cas à l’UFC. Selon lui, l’expérience ne compense pas une sous-rémunération : “Si tu veux que je travaille deux fois plus, paye-moi deux fois plus.” Malgré ses critiques, Hooker reconnaît l’intelligence stratégique de l’UFC. L’organisation, dit-il, ne laisse jamais un seul nom s’imposer comme prétendant indiscutable au titre. Cela lui permet de garder l’avantage lors des négociations. “Ils ont toujours trois gars en lice, comme Gaethje, Arman ou même Paddy Pimblett. Ainsi, ils peuvent faire pression sur chacun d’eux pour obtenir le combat le plus rentable.” Ainsi, même si Hooker s’estime lésé, il comprend aussi la logique commerciale derrière certaines décisions. Il reste donc ouvert à poursuivre son parcours dans l’octogone, mais uniquement selon ses propres règles. |
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